Les établissements recrutent en temps partiel ou complet et l’insertion des professionnels est rapide après l’obtention du diplôme.
De plus, une évolution de carrière est possible avec la prise de poste à responsabilités ou l’accès à une spécialisation.
Suite à l’obtention du DEEJE, il est possible de décrocher rapidement un premier poste. Près de 3/4 des personnes diplômées trouvent un travail dans les 3 mois.
Le premier emploi est souvent un CDD renouvelable, qui peut déboucher sur un CDI. Suite aux stages, il est fréquent que les établissements fassent des promesses d’embauche.
Les stages ont un rôle crucial dans la construction du parcours professionnel. En effet, il est possible de se constituer une expérience qui sera mise en valeur sur le CV.
Pour maximiser ses chances, il est recommandé de postuler activement dès la dernière année de formation.
Envoyer des candidatures spontanées, répondre aux offres publiées et activer son réseau professionnel sont des stratégies gagnantes. Participer à des forums de l'emploi dédiés aux métiers de la petite enfance peut aussi être une opportunité précieuse pour rencontrer des recruteurs potentiels.
Quelles régions de France y a-t-il le plus de postes vacants ?
Il faut noter une disparité entre les régions. Certaines ont une meilleure dotation en structures de soins, d’où une plus grande proportion d’offres d’emploi.
Ainsi, l’Ile de France, l’Occitanie, la PACA et les Pays de Loire restent des bassins d’emploi très importants. De plus, la majorité de postes est proposée en milieu urbain.
Les besoins varient en fonction des politiques locales en faveur de la petite enfance. Certaines municipalités investissent davantage dans l'ouverture de nouvelles structures d'accueil, créant ainsi de nouveaux emplois.
Il est conseillé aux jeunes diplômés d’étudier les tendances du marché local et d’être prêts à une éventuelle mobilité géographique pour optimiser leurs chances d’insertion.
Quels établissements recrutent le plus d’EJE ?
Les offres d’emploi sont réparties entre le secteur associatif et public. Elles sont concentrées autour des structures de la petite enfance comme les crèches (collectives, familiales, parentales) ou les haltes-garderies.
On distingue l’accueil de jour avec le centre d'action médico-sociale précoce et la prise en charge en internat à l’hôpital, IME...
D’autres opportunités existent dans les structures innovantes comme les micro-crèches ou les maisons d’assistants maternels, qui connaissent un essor important ces dernières années.
Travailler dans ces établissements peut offrir une plus grande autonomie et une approche plus personnalisée de l'accompagnement des jeunes enfants.
Les évolutions de carrière sont possibles après quelques années d’expérience. L’éducateur de jeunes enfants peut accéder à des postes à responsabilités, comme directeur de crèche, responsable d’un pôle petite enfance ou chef de service.
Il dispose de compétences de management d’équipe, gestion administrative et financière.
Pour évoluer, il peut être intéressant de suivre des formations complémentaires en gestion, en pédagogie ou en accompagnement parental.
De plus, certains éducateurs choisissent de s’orienter vers des métiers connexes comme formateur en petite enfance, consultant en parentalité ou encore coordinateur de projets éducatifs.
Le curriculum vitae de l'éducateur de jeunes enfants doit mettre en avant les qualités professionnelles de la candidate. Il est important d'aborder 3 points : les diplômes, les stages/emplois et les compétences professionnelles, pour retenir l’attention du recruteur.
Votre CV doit être lisible en moins d'une minute. Il doit tenir en une page, avec une présentation très synthétique.
Outre les informations de base liées à l'identité, le CV doit mettre en avant plusieurs paramètres :
Le CV doit avoir une mise en page graphique sur le recto d'une page, avec une forme aérée.
Faut-il mettre une photo sur son CV ?
Facultative, la photo doit avoir une bonne qualité, être nette et bien représenter votre âge véritable. La relecture du CV est indispensable pour éviter les fautes d'orthographe, de syntaxe et de frappe.
La lettre de motivation est un exercice obligatoire et difficile. Il est important de trouver les tournures de phrases pour attirer l'attention d'un potentiel employeur. Comme son nom l'indique, la lettre doit mettre en avant votre motivation pour décrocher le poste. Il faut ajouter des informations complémentaires au CV, pour éviter les répétitions.
Chaque lettre de motivation doit être personnalisée en fonction du lieu de travail et de la fiche de poste. Pour être sûr de voir sa lettre arriver à la bonne personne, il est conseillé de téléphoner à la structure pour avoir le nom du recruteur.
Pour la rédaction, vous pouvez vous inspirer d'un modèle pour vous aider. Toutefois, il faut personnaliser la lettre de motivation.
Sur la forme, l'orthographe est un point d'observation crucial. Les transmissions écrites sont très importantes dans le secteur médico-social. De plus, la lettre doit être rédigée à la première personne. Avec un style direct, évitez les phrases trop longues et la rédaction en prose.
Sur le fond, vous pouvez évoquer des points fondamentaux comme le travail d'équipe, le secret professionnel, les relations avec les familles, le contact avec les enfants ou les actions auprès des usagers. Il est indispensable de parler des périodes d'immersion professionnelle que ce soient pour les emplois ou les stages. N'hésitez pas à annoncer vos disponibilités, par exemple, la date à laquelle vous achevez vos études, votre formation ou votre CDD.